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LE FESTIVAL DE CASABLANCA, UN BRASSAGE CULTUREL EN DANGER
Créé en 2005, le festival de Casablanca a comblé un grand vide sur la scène artistique locale de part la richesse et la diversité des disciplines et des genres artistiques proposés. Il a aussi marqué les esprits par le brassage de populations que suscitaient les scènes installées en plein air dans plusieurs quartiers populaires de la ville.
Pourtant les années de succès ne sont plus maintenant que souvenir : une annulation en 2012, une organisation qualifiée de chaotique en 2013 puis une disparition pure et simple pendant les trois années suivantes ont enrayé la machine. Tant et si bien que malgré la reprise de 2017 l'édition de 2018 fut à nouveau annulée, et que celle de 2019 attendue pour le mois de juillet n'est pas encore confirmée.
Les images présentées ont été prises en 2017 sur la scène de l'espace Toro situé au milieu du quartier populaire d'El Hank. Dix soirs de suite les décibels des groupes de rock, fusion, raggae, rap et autres ont résonné au milieu des barres de HLM. Les riverains en ont fait leur sortie entre amis ou en famille et ont empli le terre-plein public (d'accès libre et gratuit) jusqu'aux barrières délimitant la zone réservée aux clients payants.
THE CASABLANCA FESTIVAL, AN ENDANGERED CULTURAL INTERMINGLING
Created in 2005, the Casablanca Festival has filled a great void in the local artistic scene thanks to the richness and diversity of the disciplines and artistic genres on offer. It also left its mark on people's minds by the mixing of populations generated by the outdoor stages located in the disadvantaged districts of the city.
However, the years of success are now only remembered: a cancellation in 2012, an organization described as chaotic in 2013 and then an outright disappearance for the next three years have stopped the machine. So much so that despite the 2017 recovery, the 2018 edition was again cancelled, and the 2019 edition expected in July has not yet been confirmed.
The images presented were taken in 2017 on the stage of the Espace Toro located in the disadvantaged district of El Hank. Ten nights in a row, the decibels of rock, fusion, raggae, rap and other music tunes rang out between the low-rent housings. Residents went out with friends or family and filled the free and open access area up to the fences delimiting the area reserved for paying customers.